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Préparer la terre du potager

préparer la terre au potager juste après l'hiverPréparer la terre du potager, oui, mais comment ?

Pendant la période hivernale, le jardin potager subit les outrages des conditions météo peu favorables. Des conditions qui impliquent des modifications du sol du potager, comme les pluies, le froid, le gel et parfois la neige. Même lorsque l’hiver a été doux, il est obligatoire d’aller se rendre compte des choses et de faire le point afin de prévoir le programme de remise en ordre…

Le nettoyage du jardin !

Les jardiniers les plus avisés, auront paillé les anciennes cultures ainsi que les zones inutilisées du potager, ce qui les aura au moins préservées, voire « mieux » :
• Le sol bénéficiera du paillage lors de l’hiver et sera nourri pas les éléments des variétés paillées.
• Le paillage aura aussi pour effet de faire pourrir les anciennes racines et empêcher la contamination d’adventices.
• Recouvrir les zones des futures plantations avec du carton brun, non imprimé, est aussi une bonne méthode pour ameublir le sol.

Mars-avril est la bonne période pour retirer ce paillage d’hiver et permettre au sol de sécher et de s’aérer. En effet, pour travailler la terre dans des conditions convenables, il est nécessaire que le trop-plein d’eau se soit évaporé et que le sol ait suffisamment séché.

Toute la végétation que vous allez nettoyer peut être mise au compost !

On voit souvent des jardins potagers qui font envie par leur esthétique, tant les rangées de cultures sont bien organisées, alignées au cordeau : « pas un poil ne dépasse ! » Mais en réalité il est bien utile au jardinier bio de conserver des plantes que l’on classe encore parfois comme mauvaises herbes.
Si par souci d’efficacité des semis et plantations, les planches cultivées sont organisées, nettoyées et conservées le plus « propres » possible, tout au long du cycle de culture, il est toujours pertinent de conserver sur les pourtours du potager une certaine liberté, avec des orties, des pissenlits, des fleurs tels les coquelicots, du trèfle, même d’introduire de la consoude. Ce sont des plantes qui se révéleront très utiles dans le traitement et la fertilisation des cultures. On pourra produire des purin de consoudepurin d’ortie et purin de prèle… Les fleurs attireront les insectes pollinisateurs et mellifères constamment utiles au jardin bio.

De même les allées entre les rangs et les cultures peuvent et idéalement, doivent rester couverte d’herbe, ça permet de maintenir les sols du potager

Le saviez-vous ?
La consoude est un produit utilisé depuis des siècles. Les romains lui prêtaient déjà des vertues cicatrisantes voire réparatrices pour les organes abimés aux combats. Plus tard les nourrices se servaient de la sève de consoude pour soigner leurs seins abimés par les petits rejetons affamés. La consoude est pleine de vertue nutritive même si des analyses menées récemment aux États-Unis et au Canada montreraient une certaine nocivité lorsque la plante est consommée, notamment au niveau du foie, à cause des alcanoïdes qu’elle contient.
Ceci dit, en purin ou en paillage, la consoude est une formidable plante, très efficace et utile au jardinier amateur !

Comment régénérer le sol après cette période hivernale ?

Préparer la terre du potager, l’aérer et la nourrir !

Pour préparer la terre du potager, il faut qu’elle soit « praticable » ! Il va falloir aérer le sol. Mais… un point d’attention tout de même, on a trop tendance à retourner le sol sans trop y prêter attention ni savoir les dégât engendrés. Aérer le sol ne veut pas forcément dire la retourner. En effet, préparer la terre en la retournant purement et simplement, modifie la structure du sol en profondeur et peut induire des déséquilibres qui nuiront aux cultures et à la vie du sol. Par exemple remonter à la surface une couche de profondeur, qui au contact de l’air et des pluies va perdre tout intérêt.
• Idéalement, parcelles sans culture depuis l’automne auront été recouverte de carton brun (vu plus haut).
• Pour travailler le sol, utilisez une fourche-bêche ou aéro-fourche ou encore fourche écologique…. C’est la même chose, mais avec un nom différent !
•  Plantez, puis – remuez d’avant en arrière dans un mouvement de balancier, sans soulever ni retourner la terre. Divisez les plus grosses mottes.
• C’est une méthode plus adaptée. En effet, elle va permettre d’aérer en profondeur tout en laissant les couches profondes en place et sans modifier non plus l’habitat des petits insectes et autres présents dans la terre.
• Profiterez de ce moment pour améliorer le pouvoir drainant des sols lourds, denses et argileux, en introduisant du sable.

Anticipez les besoins du sol et des cultures :

• Certaines cultures sont exigeantes, c’est le cas des courges, des tomates, mais aussi des poivrons par exemple. Lorsque vous aurez défini les zones de cultures de ces légumes en prenant en compte la rotation des cultures…
• Recouvrez les planches de compost bien mûr (mature). Avec le réchauffement qui va continuer les jours qui viennent, vous serez « au top » dans un mois pour les plantations et les semis pleine terre !
• Pour terminer, mars et avril signent le bon moment pour introduire des engrais verts dans la couche supérieure du sol.
• Un petit coup de râteau pour aplanir tout ça et ramasser les dernières pierres et cailloux et vous serez prêt pour cette nouvelle saison de jardinage bio !

Au top, je vous le dis 😉 ! Et s’il vous manque quelques variétés de graines pour les semis, faites un tour sur la boutique de graines bio :  et oui, toutes les graines potagères et aromatiques sont bio sur jaime-jardiner !

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