Semis et plantation de février aux jardins

Février aux jardins, le calendrier des travaux

Aimer février aux jardins :

Au mois de février aux jardins, comme au mois de janvier d’ailleurs, le jardinier n’est pas à fond, pas à temps plein. C’est la suite des tout-premiers semis et plantations. Sous abri, le jardinier va pouvoir préparer un certain nombre de semis de légumes pour le potager. Au verger également, les travaux qui ont pu commencer en janvier permettant parfois de procéder aux premières plantations de jeunes arbres fruitiers aux racines nues se poursuivent… Comme les travaux d’entretiens d’hiver, nettoyage, taille, protection, traitements… Février, c’est la perspective de l’années, ce sont les cultures et les plantations que le jardinier va initier et accompagner tout au long de l’année. Février, vous allez aimer 😉 !

Et n’oubliez pas, pour être prêt à temps, commandez vos graines potagères pour les semis précoces et pour les autres, et  retournons aux jardins.

Semis de février au potager :

Premiers semis de l’année…

Dans les régions où il fait doux, préparez les premiers semis : couche chaude et abri chauds sont de mises ! Dans celles où le froid est encore vif ou peut l’être, patientez un peu. Les saisons sont un peu décalées en fonction de la région où nous cultivons. Nous sommes parfois, même souvent, impatient.e.s de reprendre le chemin du potager, dès que quelques rayons apparaissent. Mais attention, lancer les semis implique de prévoir leur plantation, et si vous n’êtes pas équipé d’une serre et que les froids sont encore vifs pour la variété de semis entrepris… avec l’impossibilité de poursuivre la culture au jardin pour cause de froid, vous pourriez perdre ou abimer une bonne partie des semis. Ce serait dommage. Certaines variétés ne sont pas si frileuses mais à quelques jours près la patience peut être de mise.

Semis potager en février sous abri :

Semis sous abri :

• Semez les artichauts, le céleri, les radis, les carottes, les choux de printemps… Mais il est également temps de s’occuper de la laitue, persil, ciboulette, et poireaux d’été….

Semis sous abri chaud :

• Le melon et poire-melon, en godets individuels, sous abri chaud, dans les régions douces. Ailleurs, vous pouvez attendre mars.

Semis de février en pleine terre, au potager :

Semis en pleine terre :

Attention pour ces variétés, si les semis en pleine terre sont possibles, il faut tout de même que d’une part l’exposition du potager soit favorable comme la région… privilégiée, c’est-à-dire douce.  Semez les fèves, les épinards, les oignons et les pois.

• La ciboulette sous abri, la sauge, en place ou sous châssis,
• Faites les semis de carottes, de pois et de poireaux sous châssis chaud, les laitues de printemps, le poivron,  les courgettes, les aubergines, les fraises sous abri…
• Plantez l’ail, les oignons et les échalotes dans les régions où l’hiver est doux.

Février les plantations du potager :

• Dans les régions au climat doux, vous pouvez envisager de planter les bulbes l’Ail de printemps, des échalotes, l’oignon, mais aussi les pommes de terre (primeur).
• Saveurs et  du potager : toujours dans les régions douces, plantez les variétés de fraisiers, comme la rhubarbe.
• Arbustes à petits fruits du potager : Cassis, framboisiers, groseilliers, mûres, myrtilliers, canneberge, chèvrefeuille.
Verger : abricotiers, cerisiers, cognassiers, figuiers, et autres pêchers, nectarines, poiriers, pommiers, pruniers, nashis, néflier, kiwitier ou Acitinidia.

Récoltes de février ?

• Récoltes de février, elles seront rares, voire inexistantes…

Février au verger :

Nourrir  et soigner la terre :

Si vous ne l’avez pas fait encore, il est bien sûr encore temps pour donner le petit coup de boost nécessaire, pour une bonne saison au verger 😉 pour des arbres ou arbustes en pleine santé. Et pourquoi pas un petit coup d’œil aux conseils du mois de janvier pour ne rien oublier : Le verger au mois de janvier.

Plantez :

• Au verger vous pouvez planter un arbre fruitier aux racines nues, à condition qu’il ne gèle pas et qu’il ne risque pas geler dans les jours qui suivent. Eh oui, c’est encore les régions douces qui sont favorisées ;-).

Taillez :

• Taillez les framboisiers, groseilliers, cassissiers et des pêchers.

Soignez :

• Fin des traitements d’hiver à l’huile blanche uniquement sur les arbres qui ne donnent aucun signe de reprise. Vous pouvez également pulvériser en soin préventif de la bouillie bordelaise sur les pêchers afin de prévenir la maladie dite « cloque ». Traitez tous les autres fruitiers « à noyau » contre la moniliose, aussi avec la bouillie bordelaise ou bien de l’eau de chaux.

Bouturez la vigne, les figuiers, les cassissiers et les groseilliers.

Février au jardin ornemental et plantes fleuries :

Taillez arbres et arbustes à floraison d’été…

• Taillez la glycine, l’hibiscus, le tamaris, ou encore le buddleia. Taillez les grands arbres, en suppriment les branches mortes, malades. Faites un point sur la taille des branches, leur « dimension ». En effet, de trop grandes – longues – branches pourraient souffrir, s’abimer, voire abimer l’arbre par grand vent ou sous le poids de la neige, en s’arrachant. La météo en cette période de changement climatique pourrait bien apporter quelques vents forcenés ou flocons çà et là.

Semez sous abri chaud…

• Les œillets de poète, les bégonias, les œillets annuels et les comme la laîche, glaucidium, agérate du Mexique, ou encore gilliena trifoliata

Rosiers :

En février, Taillez les vieux « rosiers buissons » à trois yeux. Travaillez légèrement sur les rosiers non-remontants en supprimant les branches mortes ou manquant de vigueur, pas plus pou ne pas impacter leur floraison. Sur les vieux rosiers, il est parfois nécessaire de produire une forte taille pour régénérer l’arbuste. Ajoutez un engrais à base de magnésie au pied des rosiers en l’intégrant bien au sol. Plantez les rosiers livrés en racines nues ou en mottes s’il ne gèle pas.

Pour tous les rosiers, incorporez en surface un engrais « spécial rosier », ils ont la particularité d’être riches en magnésie.

En février, plantez…

Vous avez pu recevoir, en fin d’année ou début d’année des primevères, ou jacinthes en joli pot d’intérieur, en « cadeau d’invité »… Février est un bon mois pour les placer au jardin… Complétez un massif ou une zone du jardin que l’hiver a attristée. Tiens et pourquoi ne pas ajouter des giroflées… Bien sûr, attention à l’exposition qui doit être adaptée aux plantes, allez voir les fiches.

Plantez les bisannuelles de saison vendues en godet : pensées, violas, primevères, pâquerettes, myosotis… Si le froid – dont le gel surtout – n’est pas présent, plantez les grimpantes caduques livrées en pot ou motte.

Et du côté de la pelouse ?

• Février n’est pas à l’abri d’un coup de froid, en cas de gel il faut éviter le plus possible de marcher sur le gazon dans ces périodes.
• Souvent l’automne puis l’hiver auront permis le développement des mousses dans la pelouse. Mais quelles sont les causes possibles d’un tel développement ? L’Ombre et le manque d’ensoleillement sont l’une des principales causes, mais on le sait moins, les tontes « trop courtes » altèrent la pelouse, et un gazon affaibli, génère des repousses moins rapides, des conditions qui permettent à la mousse de s’installer. Un sol mal aéré, devenu trop dense à cause des piétinements successifs rend également plus difficile la reprise de la pelouse au printemps et avec les conditions météo particulières, pluvieuses, la mousse peut tirer son épingle du jeu et se développer ardemment. Et puis parfois, c’est la constitution du sol, trop pauvre en potasse, magnésium ou calcium, ou bien encore à trop grande acidité qui en son la cause et dans ces conditions il est parfois plus complexe d’obtenir la pelouse de ses rêves.

Attendez un peu pour l’entretien de la pelouse…

Février aux jardins, c’est encore un peu tôt pour passer au dé-moussage. Laissez l’hiver se terminer doucement, attendez que les premiers beaux jours reviennent pour entretenir la pelouse. Ce sera plus ou moins rapide, selon la région où vous habitez. Attention, pratiqué trop tôt, retirer la mousse aurait, si-pas l’effet inverse, une efficacité modérée ; aux retours de jours ternes et humide répondrait le retour de la mousse, dans une certaine mesure… Et ce serait dommage 😉 !