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Purin d’ortie

BIO : Le purin d'ortie, insecticide, anti-fongique, engrais ET activateur de compost !

Le purin d’ortie, c’est quoi ? :

Le purin d’ortie est connu pour son odeur pestilentielle…. C’est vrai, ça ne sent pas bon ! Mais c’est évidemment pour son efficacité au jardin potager et plus largement dans tous nos jardins qu’il est connu, même plébiscité. Le purin d’ortie est un engrais puissant, il est aussi utilisé comme anti-parasites. En outre, c’est un produit BIO qui peut venir en remplacement des produits chimiques du commerce.

Cela dit, soyons vigilants sur l’efficacité du purin d’ortie et des purins en général et, évitons les « croyances communes »… En effet, certaines études montrent des résultats assez relatifs sur les cultures… Mais parfois sans vouloir être trop méfiants là encore soyons vigilants sur qui commande ces études et pourquoi elles sont diffusées.

De mon petit point de vue d’amateur sans prétention, ce qui peut rendre les purins peu opérants, ce sont les grandes surfaces mono-cultivées – même en culture bio – comme des parcelles d’une seule variété légumière et semée avec une densité « optimisée ».

Il est accepté que cultiver des plus petites surfaces, avec côte à côte, des cultures variées de familles différentes, permet déjà largement de diminuer des infestations massives. De même, semer ou planter moins serré, de façon que les plantes bénéficient de plus de place pour respirer et sécher après les pluies, mais aussi plus de place pour développer leurs racines, réduit fortement les risques d’infestation d’insectes comme les maladies fongiques.
Cultiver des variétés et familles différentes évite également d’appauvrir le sol en le vidant des mêmes substances nutritives.
Maintenir le sol en pleine santé, renforce également la santé des plantes qui résistent mieux aux maladies.
Bref, au jardin, il faut parier sur une rentabilité un peu moindre pour limiter les maladies du potager et limiter les pertes… C’est aussi une manière de réussir ses cultures ;-). Et dans ces conditions, les apports nutritifs ou la capacité de soin sont améliorés, et sans doute montrent-ils mieux leur efficacité.

Il est absolument nécessaire, en tant que passionnés, que nous, jardiniers amateurs, nous continuions de prendre à cœur la défense de l’environnement donc la culture bio. Car ce n’est pas temps la protection de l’environnent qui est en question, mais plutôt notre protection à nous, qui faisons partie de la diversité animale.

Tous les produits chimiques qui sont utilisés aux jardins potagers finissent par se retrouver chez nous, dans nos assiettes, dans la maison… La question est aussi importante au jardin d’ornement où nos enfants jouent, se roulent dans l’herbe, se cachent derrière les grands végétaux…
Chacun par notre petite action, sommes capables d’apporter une pierre à l’édifice pour le bien de tous, alors faisons-le 😉 !

Le purin d’ortie est-il un réel apport au potager ?

Le purin d’ortie, si l’on en croit nos grands et arrière-grand-parents qui l’utilisaient avant que le miracle des produits chimiques n’envahissent les potagers, est efficace. Mais ce postulat ne repose pas non plus sur des études scientifiques, mais plutôt sur un usage empirique, puis culturel avec une constatation des effets : de tout temps, les jardiniers qui utilisent les purins végétaux sont satisfaits de leurs cultures. La réussite des cultures est due aux purins, ou plutôt, comme je le pressens, plus simplement à la qualité du jardinier, attentif à la nature, à la vie de son jardin et aux variétés cultivées dont les semences ne sont pas issues d’un semencier productiviste et puis bien sûr au « mix » des cultures ?

Finalement l’avantage de l’utilisation d’un purin naturel réside dans un sol préservé, équilibré, sain, c’est-à-dire non pollué par les produits chimiques. Un sol où la vie bat son plein.

Le purin d’ortie, seul, utilisé dans le cadre d’une culture intensive n’est peut-être pas le premier rempart contre les invasions d’insectes ou les manifestations fongiques, etc. Les études réalisées dont je parle un peu plus haut montrent peu de différences entre culture traitées aux purins et cultures témoins (non-traitées) mais montrent-elles un plus grand respect des sols et des cultures… Pas sûr non-plus.

Alors continuons d’être respectueux de la nature, faisons de nos cultures des tests au jardin et vive le bio et la culture du vivant !

Préparation du purin d’ortie, comment faire ?

Selon la taille du potager ou du jardin, les besoins pourront être plus ou moins importants. Complémentaire au purin de consoude, le purin d’orties sera votre engrais naturel à privilégier et un insecticide ‘intraitable » (pour le jeu de mots !).

Avant de vous attaquer à la recette pour fabriquer vous-même 10 litres de purin d’ortie, protégez-vous les mains (les orties ça pique). Et prévoyez une tenue de bricolage jusqu’aux chaussures, car le purin d’ortie n’aura pas de pitié pour vos vêtements.

Purin d’ortie, la recette :

• Prenez un kilo d’ortie.
• Coupez / hachez-les. Plusieurs méthodes qui seront à adapter à la quantité produite : hachez à la tondeuse simple et efficace, au robot de cuisine après les avoir pré-coupées, ou avec un grand couteau de cuisine, bien aiguisé et désinfecté. Le résultat doit être assez fin.
• Placez le kilo d’orties hachées dans une bassine non métallique, ou un grand récipient capable de contenir environ 15 litres. (il faut absolument éviter les bassine en métal)
• Ajoutez 10 litres d’eau (de pluie dans l’idéal).
• Recouvrez d’un plastique que vous pouvez maintenir avec un extenseur ou une ficelle.
• Laissez le purin se développer pendant 15 jours, dans un coin du fond du jardin, c’est mieux que près de la maison, pour l’odeur.
• Le purin d’ortie va fermenter, produisant des petites bulles de gaz qui remontent à la surface.
• Remuez chaque jour, tant que les bulles sont formées à la surface, le purin est en fermentation.
• Quand les bulles ne se forment plus, le purin d’ortie est prêt à être filtré, le processus de fermentation est terminé.
• Filtrez le purin un bas.

Fermentation du purin d’ortie :

En fonction de la saison à laquelle vous produisez votre purin, les temps peuvent varier d’une semaine.
• À 25 °C la fermentation prend une semaine, à 15 °C ce sera plutôt 20 jours.
• Remuez le mélange du purin d’ortie tous les jours.
• Quand le mélange ne produit plus de bulles/mousse.
• Filtrez le purin avec un tissu ou un bas nylon. L’idée ici est de supprimer toutes les parties végétales et d’obtenir un purin utilisable en pulvérisateur.

Conservation du purin :

Il se conserve mieux à l’abri de la lumière et au frais.
• Placez le purin d’ortie dans des bidons opaques propres et dans une cave, ou un abri frais.

Utilisation du purin d’orties :

Info :
En engrais utilisez-le purin d’ortie dilué à 10% (1 litre de purin pour 10 litres d’eau). Bien que bio, le purin d’orties est un composé très puissant qui peut nuire à vos cultures si vous l’utilisez surdosé !
Pour lutter contre les insectes, diluez-le à 5 % (0,5 litre de P.O. pour 10 litres d’eau)
Activateur de compost, comme le purin de consoude, le purin d’ortie est un très bon activateur de compost. Dans ce cas, utilisez-le ni dilué, ni filtré.

Comment utiliser le purin d’ortie ?

Comme je le spécifiais en introduction, le purin d’ortie est un engrais, il contient notamment de l’azote en quantité importante et également de nombreux minéraux. il faut signaler que certaines plantes, qui fixent l’azote présent dans l’air ne nécéssitent pas d’être fertilisées avec ce purin, c’est le cas des légumineuses :  poisfèves, haricots.

Purin d’ortie en engrais :

Au printemps, il est utilisé pour stimuler la croissance des plantes. Il favorisera plus sensiblement le feuillage, notamment au départ de végétation, que les fleurs.
• Un arrosage toutes les 2 ou 3 semaines est préconisé au début des cultures.
En engrais, diluez le purin d’ortie à 1 litre pour 10 litres d’eau (10%).

Purin d’ortie insecticide naturel :

Comment faire, comme fabriquer ou utiliser le purin d’ortie contre les pucerons en préventif ?

Les plantes sont parfois la cible d’attaques de pucerons. Pour éviter cela, vous pouvez utiliser le purin d’ortie en pulvérisation, comme pré-insecticide, notamment dans le traitement des pucerons, traitez le dessous et le dessus des feuilles.
En insecticide, diluez le purin d’ortie à 0,5 litre pour 10 litres d’eau (5%).

En curatif, il est possible de produire rapidement une macération de puceron :

• Placez 500g de feuilles d’ortie dans 5 litre d’eau, 10%
• Placez le tout dans un bidon fermé.
• Laissez macérer au soleil une demi journée.
• Flitrez-le.
• Utilisez ce produit pur sur les plantes atteintes.

En trempage :

Lors du repiquage des plants au potager, vous pourrez tremper les mottes avant de les placer en terre.
Le purin d’ortie n’est d’aucune utilité sur les pois, fèves, haricots, mais très utile pour les choux, les salades, les poireaux,…

En trempage, diluez le purin d’ortie à 2 litres pour 10 litres d’eau (20%).

Comment utiliser le traitement :

Le purin d’ortie fonctionne contre certaines maladies cryptogamiques (champignons).
Un arrosage du sol, sur le tour des pieds des plantes sensibles parait efficace.
Attention, en fonction de la variété traitée, les résultats ne sont pas toujours aussi visibles.

Est-ce que le purin d’ortie est un désherbant ?

Le purin d’ortie est un produit puissant. Comme vous l’avez lu plus haut, il faut l’utiliser avec parcimonie et en dosant le mélange en fonction de l’utilisation que l’on souhaite en faire, mais attention de ne pas en abuser. Car si l’on considère que le purin d’ortie marche, « est efficace au jardin », cela veut alors dire qu’il a une action bénéfique. Mais un dosage trop important sur les sols ou sur les plantes pourrait finalement avoir des effets nocifs, et c’est là qu’il intervient en désherbant…

Pour utiliser le purin d’ortie comme désherbant, utilisez la macération d’ortie pure, directement sur la parcelle que vous souhaitez nettoyer, utilisez la directement à l’arrosoir. Généralement les plantes intruses auront disparue en 1 à 2 journées. Si ce n’est pas le cas, réitérer l’opération.

Purin d’ortie : interdit ou autorisé ?

Après tous les sujets traités ci-dessous à propos de l’efficacité du purin d’ortie au jardin et au potager… Des questions récurrentes sont posées.

Pourquoi le purin d’ortie est interdit ?

En réalité il ne l’est pas, interdit, le purin d’ortie est autorisé.

Pourquoi parler de l’interdiction des purins d’orties ?

C’est comme souvent, on s’en doute, une question d’argent et de brevet. Car si vous pouvez vous-même fabriquer ce breuvage pour les plantes, vous pouvez également trouver du purin d’ortie dans le commerce. Et c’est là que le bas blesse. C’est là que certains lancent la bagare.

PNPP et purin d’ortie

Le purin d’ortie, fait partie de ces fameux PNPP, c’est à dire Préparations Naturelles Peu Préoccupantes, telles qu’elles sont désignées dans les textes réglementaires, au même titre qu’infusions, décoctions, macérations.

Pourquoi de la bagare autour du purin d’orties et PNPP ?

Certains producteurs de produits « bio-contrôles » issus donc d’une production industrielle, aimeraient que le Purin d’ortie, qui existait bien avant que ces sociétés ne voient le jour , soit désigné comme produit bio-contrôle pour qu’ils deviennent brevetables et que ces société s’empare en leur conférant une appélation « propriétaire ».

De fait il mène une lutte acharnée car les PNPP font partie du domaine public, c’est à dire que chacun d’entre nous pouvons les produire sans rien demander à personne.
Breveté, ça devient autre chose, car, la compagnie propriétaire de ce brevet peut demander l’interdiction de la fabrication du dit produit – en l’occurence notre bon purin d’ortie – par une autre société, mais aussi par quiconque : Vous ou moi. Y’a comme une histoire de sous là qui commence à déranger, non ?

Voir aussi purin de consoude

 

14 Comments

  • Arthurbg dit :

    Parasitisme: les purins de plantes :orties, prêle et autres du CHARLATANISME!
    Au final, il est frappant de constater l’écart entre les effets mesurés – nuls, ténus et/ou aléatoires – et les recommandations des prescripteurs de la profession sur l’emploi des purins !

    https://www.jardiner-autrement.fr/wp-content/uploads/2016/12/purin-ortie-bd.pdf
    http://britta.cbb-developpement.com/veille/fiches/2014-7/15383.htm
    https://www.lefigaro.fr/jardin/2015/01/23/30008-20150123ARTFIG00422-faut-il-jeter-les-purins-de-plantes-aux-orties.php
    http://www.leparisien.fr/archives/jardinage-le-purin-d-ortie-est-il-efficace-03-03-2018-7588113.php

    Certains vont crier à l’imposture, c’est comme pour les médecines, même les plus folkloriques ont leurs adeptes, allez comprendre, on croit avoir découvert le truc miracle, on croit….

    • Bonjour Arthurbg.
      Disons que s’il fallait lire le figaro, défenseur d’un capitalisme plutôt écrasant, un média peu enclin défendre des positions alternatives et courageuses sur l’écologie -quitte à interroger le réchauffement climatique – ça se saurait.

      En réalité, si ces purins ne sont pas « miracles » et vous n’avez rien lu de tel sur jaime-jardiner.com. Ils sont efficaces. Nombre de jardiniers passionnés les utilisent depuis de très nombreuses années – bien avant que le courant bio ne connaissent ce succès – et s’ils continuent, évidement, c’est qu’ils trouvent ces alternatives aux pesticides et engrais bien plus conformes à leur état d’esprit d’une part, et performant au jardin.

      Mais il est vrai que produire bio au potager, au jardin, est une histoire d’observation des plantes, des sols et de leur santé.

      Une histoire d’attention donc et bien sûr une histoire d’actions à effectuer en fonction des observations, jours après jours. Les premiers signes d’une maladie, et même, les premiers signes de conditions qui pourraient amener ces maladies alertent les jardiniers. Ils anticipent et utilisent ces produits naturels ou d’autres méthodes parfois plus radicales, au bon moment et à bon escient, et parfois ils laissent faire en fonction de leur compétences.

      Le résultat n’est pas prouvé ? Je suppose que si, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a jamais de problème au jardin, rien à voir ici avec des « croyances ».

      Si j’abordais la question de la permaculture, il est en effet parfois de la sémantique proche du « religieux », mais qui pourra remettre en question l’efficacité des techniques utilisées.

      Crier avec les loups, sans questionner les méthodes, n’a jamais fait avancer les choses. Il est certain que d’empoisonner le monde, faire disparaitre les insectes des campagnes, faire disparaitre les poissons des rivières avec des pesticides, rendre malades les cultivateurs eux même est sans doute beaucoup « mieux », « rentable », « productif »… Certaines entreprises – exploitation agricole – (on ne peu plus dire ferme), refusent de voir les dégâts qu’elles causent sur la Nature et les Hommes. J’échangeais il y a quelques mois avec un jeune agriculteur, qui m’expliquait avoir fait évoluer ces pratiques avec des apports d’intrants « au gramme près ».
      Mais il suffit de voir comment le syndicat des agriculteurs se bat pour empêcher l’évolution des lois afin de ne pas limiter par exemple l’utilisation des pesticides à proximité des habitations pour comprendre quel est leur centre d’intérêt. Nuire à la santé des habitants ne les questionne pas, Ce n’est pas de l’agri-bashing, mais de mon point de vue, ça ne sert pas leur cause.

      Vous parlez de « Charlatanisme ». Je me demande si le charlatant n’est pas celui qui refuse de « croire » que les pesticides polluent, nuisent à la santé de tout et tous, des sols, des insectes, des animaux, des femmes et des hommes, pourtant vous trouverez études et preuves en nombre.

    • Garbille dit :

      Au final ! Bien sur ….
      Quel français !!!

      • Bonjour Garbille,

        Merci pour vote visite et votre commentaire.

        Je trouve également qu’Arthurbg écrit très bien et qu’il est précis dans son message. Nous ne sommes sans doute pas entièrement d’accord sur les méthodes de « traitements » au potager mais plutôt en agriculture, mais force est de constater la qualité du message.

        En France, on s’enorgueillit souvent d’une agriculture « de qualité ». Elle est réelle par endroit, notamment avec des agriculteurs qui se soucient des variétés qu’ils cultivent, en faisant des choix de semences particuliers, etc… Mais en France et en Europe, 70% de la production est destinée à l’élevage animal. 70% c’est beaucoup.

        Tout a donc été organisé pour des questions de rentabilité : temps de travail, rendements performants, élimination des maladies qui a amené destruction des sols et du vivant. Dans ce schéma, les agro-semenciers ont une part importantes du problème. Ils ont organisés le « marché » pour proposer des produits résistants aux maladies et les traitements qui vont avec. Ils ont également créé des variétés où les grains de blé ont beaucoup grossi, etc… Mais ils n’ont pas travaillé à pas la qualité alimentaire de ces semences ni pensé « respect de l’environnement ». Les agriculteurs ne se sont pas non-plus battus, mobilisés pour ça, ils ont laissé filé une part de leur métier, la sélection, le développement et la récolte de leurs semences.

        Le bilan est lourd. On retrouve aujourd’hui de la disparition animale comme jamais, des sols sans vie, poussiéreux, pour de nombreuses années, des nappes phréatiques polluées, mais aussi, plus insidieusement, des allergies au gluten, des diabètes attribués au gluten, une maladie commune chez les amateurs de pains ou de pâtes… Et plus grave, des maladies comme Alzheimer. Il suffit d’aller taper : alzheimer et gluten dans votre moteur préféré…
        Tous ces éléments ont été rendus possibles à cause d’une agriculture de mauvaise qualité. Pour qui est sensible à l’alimentation de qualité, à la santé, à la diversité, à l’environnement, je pense simplement qu’il est dommage que dans leur grand nombre, les agriculteurs ne se soient pas mobilisés pour la qualité. Je ne nie pas leurs contraintes et difficultés, elles auraient peut-être été différentes si la production servait aux humains plus qu’aux bêtes. Elles viennent aussi du schéma « industriel » dans lequel ils se sont embarqués volontairement.

        À bientôt,

        Daniel

        • Carmencita Del Tralala dit :

          Merci Daniel d’avoir remis ce pénible lecteur droiteux à sa place… Le monde prend feu et ces gens là font partie du problème, jamais de la solution. Comme chantait Bashung, quelle autre solution que de se dissoudre? Allez, hop, on l’asperge de purin d’orties non-dilué.

          • Bonjour Barmencita Del Tralala

            Merci pour votre message et votre visite.

            Mais convainquons ceux qui sont hostiles, et qui montre leur état d’esprit, dénigrant sans cesse progressant rarement…
            Comme dirait Bashung… Faites monter l’aventure Au-dessus de la ceinture 😉 !

            À bientôt sur jaime-jardiner.com

            Daniel

  • claudine dit :

    Bonjour
    combien de fois peut on arroser avec le purin ? (suis jardinière débutante 🙂

    • Bonjour Claudine,

      Tout d’abord, merci pour votre commentaire et votre visite sur jaime-jardiner.

      Tout dépend de l’utilisation engrais, traitement insecticide, repiquage.

      Dans la fiche vous pouvez lire que pour un engrais au début de culture après repiquage, vous pouvez arroser le pied de la plante (pas les feuilles) tous les 2 ou 3 semaines pour favoriser la croissance.
      En insecticide, vous pouvez l’utiliser en attendant et en vérifiant les effets après traitement.

      Attention, le purin s’utilise toujours dilué 5%, 10% ou 20% en fonction de l’utilisation insecticide, engrais ou engrais de trempage.

      Merci encore et à bientôt sur jaime-jardiner !

      Daniel

  • Julien dit :

    Bonjour,
    J’ai beaucoup apprécié votre article sur le purin d’ortie qui m’a donné envie très de l’utiliser comme activateur de compost de jardin. Ke souhaiterai savoir si vous connaissez la différence (effets, efficacité et composition/apport chimique) entre les engrais naturels maison suivants:
    – le lombrithé (issu de la pratique du lombricompostage) ;
    – le purin d’ortie ;
    – l’eau de banane ;
    – et le marc de café.
    Bien cordialement,
    Julien

    • Bonjour Julien,

      Merci pour votre visite sur jaime-jardiner et pour votre commentaire !

      Toutes ces macérations, décoctions ou encore infusions possèdent des qualités indéniables, particulières et parfois similaires.

      Quoi qu’on puisse trouver également des détracteurs leur préférant une chimie plus toxique, comme un résultat plus rapidement visible.

      En aparté, on peut penser que ceux qui pensent ça sont d’indécrottables cultivateurs, mais en réalité, ils sont dans un système où la pression financière est très forte, et impose donc des rendements « garantis » pour équilibrer les charges. La qualité des cultures passe évidemment au second plan, c’est malheuresesement le système qu’ils se sont choisis et qu’ils ne remettent que rarement en question. La FNSEA est droite dans ses pompes, il y a pourtant beaucoup à dire sur la collusion entre les différents protagonistes de l’agro-industrie… Bref.

      Pour revenir à votre question et en échos au paragraphe précédent. Il est vrai, qu’en dehors des apports nutritifs organiques qu’on leur connait, il est difficile de faire la preuve de l’efficacité. Généralement, les jardiniers s’en tiennent à leur(s) expérience(s) qu’ils partagent et bien souvent le bilan est très positif. Mais il n’y a pas ou peu de preuve scientifique, étude à l’appui.

      Le lombricompost, comme le compost, est un amendement, parfois considéré à tort comme un engrais, il enrichit la terre de nombreuses substances nutritives que les sols pourront lentement assimiler, digérer puis les plantes en profiter à leur tour. C’est un amendement organique riche, sa concentration sur la matière sèche en azote, phosphore et potassium est élevée.
      Le lombrithé (jus de lombricompost) peut-être considéré comme un engrais car soluble dont directement assimilable par les plantes. Il est équilibré en Azote, phosphore, potassium – forcément – attention à son utilisation, le produit doit être dilué en fonction de l’utilisation, de 1/5 à 1/20.

      Les purins d’ortie, consoude, etc… pourront servir tantôt d’engrais florifère, traitement anti-fongique, et même d’amendement…

      La peau de banane, elle est un très bon engrais notamment pour la culture des tomates, mais elle aide également la floraison des plantes fleuries, l’eau de banane pourra servir également en hydroponie…

      Le marc de café est un bon engrais naturel, un peu acide, idéal dans la culture d’hortensias pour renforcer le bleu de leur fleur. Le marc de café est aussi intéressant dans la culture de tomates, il renforce également la couleur de ses fruits, c’est aussi un bon activateur de compost. Il peut également servir pour repousser certains insectes et mollusques.

      À bientôt sur jaime-jardiner.com !

      Daniel

  • Carov dit :

    Bonjours ,
    On peut utiliser le purin d’ortie comme herbicide et dans quelles proportions???
    Merci de votre réponse

    • Bonjour Carov,

      Merci pour votre visite et votre question.

      Le purin d’ortie est concentré. Il est nécessaire de le diluer avant usage.

      Compter 1 dose de purin d’ortie pour 10 doses d’eau (10%) pour une utilisation insecticide et fongicide en pulvérisation de feuillage.
      Pour fertiliser le sol, diluer à 20% (2 doses P.O. pour 20 d’eau) en arrosant directement la terre.

      À bientôt,

      Daniel

  • Christian Carle dit :

    bonjour, pourquoi il n’est pas recommandé de faire le purin d’ortie dans un récipient métallique?
    Merci pour vos conseils.
    cordialement.

    Christian

    • Bonjour Christian,

      C’est une question d’oxydation, dans un récipient en métal, l’oxydation du purin est rapide et « tue » les effets bénéfiques du purin d’ortie.
      À savoir : on pense parfois à tort que les récipients galvanisés évitent l’oxydation, car ils ne rouillent pas, disons beaucoup moins vite, mais en réalité, ils sont en zinc donc en métal, ils produisent donc les mêmes effets sur le purin d’ortie.

      Merci pour votre question et votre visite sur jaime-jardiner.com.
      J’espère avoir répondu à votre question 😉 !

      Daniel

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