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Jardiner BEAU, Cultiver BIO, Cuisiner BON

Coopératives alimentaires

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Coopérative alimentaire, Bio et  local… Les légumes ont le « vend en scoop » !

Pour répondre à la question du titre introductif, Coopérative alimentaire, nouvelle distribution ? NON, on ne peut pas dire que ce « système » remplacera la distribution actuelle. Celle des supermarchés que vous connaissez bien. Mais c’est une petite brique, un courant, que d’aucuns décriront comme des boutiques pour bobos… Mais après tout, pourquoi pas, acceptons !

En réalité, c’est plutôt une tendance, une action presque « politique ». Ces Coopératives alimentaire reprennent un leitmotiv : s’investir, ensemble ! Ici il s’agit de créer des magasins alimentaires qui profitent aux clients et qui respectent une certaine éthique : défense de l’environnement, défense d’une production locale, de l’emploi local.
Une brique dans le jardin de l’uniformisation. des beaux produits, une offre très large qui colle à toutes les cuisines et les attentes. Un des axes d’une vie locale plus participative. Faire des choix, SES choix, des actions bénéfiques pour les gens, par les gens. Faire bouger les lignes pour une économie « de la vie tous les jours » plus proche des attentes des populations. Créer de la mixité sociale et culturelle, se rencontrer… Tout bénèf !

Découvrez la coopérative alimentaire : Park Slope Food Coop !


New York, Union Street, une belle batisse des années 30, la Park Slope Food Coop. Un monde fou. Ça grouille. Des rayons bien présentés et achalandés. Des superbes légumes. « Les plus beaux légumes de New York ». Et des tas d’autres « références » alimentaires et plus. Il y a du bio, du local et parfois du « pas bio du tout ».
La scoop est pragmatique et répond aux besoins des adhérents, tout simplement !
Chacun des adhérents, travaille 2h45 toutes les 4 semaines, participent à des missions bien diverses, de la mise en rayon à la caisse, jusqu’à l’aide à la livraison et l’accueil… Aussi la réception des produits, au petit matin, comme le ménage en fin de journée.
La Park Slope Food Coop, en 2010, c’était 16 000 membres avec un Chiffre d’affaire de 39,4 millions de dollars. 16000 adhérents c’est le maximum, la coopérative a décidé de ne pas aller au delà. Ses locaux ne peuvent plus être agrandis. Il n’y a pas que des bénévoles, la Coop est organisée avec des salariés appelés des coordinateurs, qui supervisent les opérations et les équipes. Les managers dits coordinateurs généraux.

La food Coop, un modèle « en marche » en France !

Toute allusion à Manu Macron serait une erreur. Bref.
• Tom Boothe – un américain à Paris – réalisateur du film ci dessous –  est l’initiateur (à Paris donc) – de « La Louve« , une coopérative alimentaire qui s’inspire de ce premier modèle New Yorkais. La coopérative est installée dans le 18ème arrondissement depuis 2015.

D’autres coopérative alimentaires ouvrent dans toute la France,
en Belgique… :

• Supercoop à bordeaux : Un supermarché coopératif et participatif de la métropole bordelaise, est cofinancé par l’Union européenne avec le Fonds Social Européen.
Superquinquin : Le supermarché dont vous êtes le héros, à Lille quartier de Fives
La Chouette Coop : à Toulouse
Scopéli à Nantes
La cagette à Montpellier
Bees Coop : à Bruxelles en Belgique

Coopérative alimentaire :

Des chaines de supermarchés, dont les services achats sont souvent regroupés en « centrale », et du fait de leur poids et de l’importance de leurs commandes, mettent une pression déraisonnable sur les cultivateurs. Des cultivateurs qui se voient poussés vers une exploitation à outrance et destructive de la terre et sans maitrise des prix de retour, ni des marges – parfois (souvent) avec la complaisance de son grand syndicat FNSEA qui n’est jamais prêt à questionner la productivité pour une meilleure qualité.

Un cercle vicieux qui les mènent de plus en plus vers des faillites, des suicident, des maladies aussi, à cause des produits phyto qu’ils utilisent, qui sont légion chez les cultivateurs et les voisins des cultures.

Cette manière de cultiver, dite moderne dans les années 50, est aujourd’hui obsolète, c’est une « industrie sans avenir ».
Il est urgent de réinventer un modèle agricole respectueux de la nature, respectueux des habitants de la terre (nous), respectueux des consommateurs.

Certes, c’est un poncif, une fois que j’ai dit cela, je n’ai rien dit. Mais allez voir du côté de Pierre Raby et de Marc Dufumier et vous découvrirez des vraies pistes de réflexions, très enrichissantes ! La Louve, la première coopérative alimentaire de Paris, oeuvre à faire découvrir à ses adhérents et plus ce type de sujet. Il existe des captations de très bons intervenants qui éclairent un peu les choses. C’est un peu long, mais c’est très très intéressant !
(Si vous voulez aller vite, Marc Dufumier parle d’agro-écologie à la 10ème minute de la vidéo)

Qu’est-ce qu’une coopérative alimentaire ?

Vous savez ce qu’est une coopérative. En gros, chacun est actionnaire d’une société coopérative scop, via une cotisation. parfois ce sont tous les salariés de l’entreprise, qui sont actionnaires à des degré divers. le directeur peut être élu par les salariés, et selon les fonctionnement, ils peuvent être également décisionnaire des orientations de l’entreprise.

Le système de la coopérative alimentaire répond à cette description avec quelques nuances. Les coopératives alimentaires ont généralement pour ambition, de « sourcer » des bons produits, des producteurs locaux, le plus souvent bio, sans intermédiaire.
Les actionnaires de la coopérative sont aussi les clients. Ils côtisent pour pouvoir avoir accès au supermarché scop, ils doivent également donner bénévolement de leur temps en général, 2 ou 3 heures par mois, pour aider la coopérative dans la gestion du supermarché : la caisse, la mise en rayon, le nettoyage, la compta… De fait les produits sont moins chers et les actionnaires-client bénéficient de bons produits, en général 40% – chers qu’au supermarché, mais ce n’est pas systématiquement le cas.

Dans la pratique, la « démocratie » de ces coopératives va de l’organisation jusqu’aux choix des produits mis en vente. Par exemple, lors de réunions (conseils) les actionnaires-clients font des propositions. L’avantage de la méthode, c’est que le « produit » ne sera mis en vente que si il y a des clients…

 

 

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